Comme la demoiselle au poème sur la goutte de pluie ( je l'ai adoré celui ci ), je n'ai pas de talent dans le dessin, la danse, la chant ... si j'ai un petit plus, c'est dans l'écrit. Attention, c'est pas moi qui le dit.
Ce texte il date d'octobre 2010.
Et un rêve après l'autre ... nuit après nuit ... songe éveillé et ventre crispé tout au long du jour ... je ne contemple que toi, je ne désire que toi.
Je désire et soupir après un être de papier. Plongée dans mes rêves, je t'ai au bout des doigts, je refaçonne ton visage et manipule ta voix. Mais à chaque trébuchement tu me retiens ... c'est insensé.
Insensé car tu n'es que le rêve d'une autre qui a prit racine dans les miens. Tu étais une évidence ... une idée précise des besoins de mon cœur qui ne demande qu'à guérir de ses désillusions.
Je clame haut et fort que je ne veux plus d'un homme ... qu'un chat m'irait très bien ... et voilà qu'au détour d'une saga, d'un roman que je refusais de lire, voilà que se tisse mon homme parfait, non pas mon chat, mais mon loup.
On m'a dit que le rêve n'était pas une drogue nocive et qu'il apporte autant qu'il emporte. Mais la réalité est tout autre. Tu n'existe pas. C'est aussi simple, frustrant et terriblement déprimant ... tu me laisse effondrée devant la ruine qu'est mon cœur de femme, seule, le rêve fané d'une histoire qui n'a jamais débutée.
Tu n'existe pas ... et c'est ma seule panique ... je ne te trouverais pas ... et la réalité de solitude et de rejet m'enveloppe comme avant de son étreinte gelée.
Tu demeures un soleil auprès duquel je me réchauffe quand le jour a abdiqué et qu'il me faut dormir, c'est dans ton être éthéré que je me vautre à loisir. Tu reste tapi, endormi dans un coin, ouvrant un œil mordoré quand je cherche à nié l'impensable douleur qu'est le piétinement qu'on a dansé sur mon triste cœur. Je ne suis pas aride finalement, je suis simplement blessée, et si de chair et de sang je ne trouve pas l'aimé, dans mes livres et mes amants de papier, j'irais passé mes nuits, adoucir mes jours.